MASQUE DU NÉANT

 







《 LA PLUS GRANDE MALICE DU DIABLE
EST DE FAIRE CROIRE QU'IL N'EXISTE PAS 》








Ce proverbe, à la fois troublant et profond, évoque l'idée d'un mal insidieux, invisible, qui agit dans l'ombre en niant sa propre présence.
Il enseigne que le mal le plus dangereux est celui qui se dissimule, se banalise ou se nie ... car il agit sans résistance.

Attribué à Charles Baudelaire, ce proverbe suggère que le mal ne se manifeste pas toujours par les actes spectaculaires ou visibles. Il peut être subtil, insidieux et se fondre dans la normalité précisément parce qu'on ne le reconnaît pas 

En niant l'existence du mal, on lui ouvre la porte. Ce proverbe invite à ne pas détourner le regard des réalités troublantes même si elles sont incorfortables.

Le mal ne se présente pas toujours comme tel. Il peut de déguiser en logique, en progrès, en confort, en distraction. Sa force réside dans sa capacité à se faire passer pour inoffensif ou inexistant.

Ce proverbe pousse à cultiver une conscience lucide, à interroger nos pensées, nos automatismes, nos croyances. Il rappelle que la véritable liberté commence par la lucidité.

Charles Baudelaire l'évoquait dans 
en disant : 
《 La plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu'il n'existe pas.》
Il mettait en garde contre une époque où la foi, la morale ou la spiritualité sont remplacées par un rationalisme qui oublie les profondeurs de l'âme.

Dans un monde saturé d'informations, de distractions et de relativisme, ce proverbe invite à reconnaître les forces invisibles qui influencent nos choix, nos peurs, nos désirs. Il ne parle pas forcément du diable religieux mais tout ce qui agit dans l'ombre :
Manipulation, indifférence, oubli de soi.










MASQUE DU NÉANT


Il marche sans pas, il parle sans voix,
Son souffle est silence, son rire sourd roi.
Il ne frappe jamais, il effleure l'esprit,
Et sème le doute là où l'ombre s'infinit.

Il ne dit "je suis", il murmure " peut-être",
Il peint l'invisible sur les murs de nos êtres.
Son art est subtil, sa ruse un miroir
Où l'on ne voit rien ... sauf le vide à croire.

Il s'habille en raison, en confort, en oubli,
Il danse dans l'ombre, il dort dans l'ennui.
Et lorsqu'on le cherche il devient reflet,
Un souffle d'absence, un soupçon discret.

Mais parfois, au bord d'un rêve fissuré
On devine sa trace dans l'air altéré.
Un frisson, un doute, un regard qui chavire ...
Et l'on comprend trop tard ce qu'il voulait dire.







https://mariesylvie.blogspot.com

Commentaires

  1. Coucou Marie Sylvie.
    Ce mal ressenti si bien à la lecture des poèmes dans les Fleurs du Mal de Baudelaire
    Des poèmes que j'ai découverts quand j'étais adolescente et que j'ai aimé.
    Ils correspondaient certainement à cette époque, à ma recherche intérieure et mes interrogations de ce qu'allait devenir ma vie.
    Bises et bon mercredi. Zaza

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  2. Le Diable existe... Il est partout et il faut s'en méfier !
    Les Fleurs du Mal, un chef d'oeuvre... Bien connu le spleen de Charles Baudelaire si tourmenté...
    Béa kimcat

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  3. Heureusement Dieu n'est pas que dans les église il est partout près de nous.
    FA

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