MAIGREUR MUSCLÉE
ATELIER DE D'ÉCRITURE DE NANOU https://atelierjeuxecriturenanou.blogspot.com
HOMONYME N ° 6
Écrire un texte et un acrostiche avec le mot
MAIGREUR
MAIGREUR MUSCLÉE
Les années d'esclavage, au service de mon employeur, ont laissé des marques indélébiles sur mon corps et mon esprit.
Lorsqu'on m'a embauchée, je chaussais du 37 et portais des vêtements de taille 40 .
Mais après une dizaine d'années d'exploitation, je suis sortie de cette période difficile en chaussant du 42 et en portant des vêtements de taille 56.
Chaque journée était un défi, chaque tâche une épreuve.
La pression constante et le manquement de respect ont eu raison de ma santé.
J'ai commencé à perdre mes cheveux, mes ongles et même ma vitalité.
La douleur et l'angoisse ont transformé mon corps, le façonnant en une silhouette différente de celle avec laquelle j'étais arrivée.
Cependant, ce n'est pas seulement la souffrance qui marquait cette métamorphose.
Le travail intense et les tâches physiques ont également conduit à un développement musculaire significatif accompagné d'une gigantesque douleur.
Pour faire face à cette horrible souffrance, je devais consommer beaucoup d'anti-inflammatoire, ce qui a ajouté une autre dimension à mes épreuves.
Après plus de six ans d'invalidité, je reste marquée par cette période.
Malgré l'immobilité et les restrictions alimentaires, mon corps a gardé les traces de ces années de souffrance.
Pourtant, malgré tout, je suis restée forte.
J'ai traversé ces épreuves avec courage, et même si mes cuisses se sont légèrement affinées et que ma pointure a également légèrement diminué, mon esprit reste indomptable.
Mon histoire montre que la souffrance peut se manifester de différentes manières, tant par la maigreur que par l'embonpoint.
Dans mon cas, le surpoids est causé par le développement musculaire dû à l'esclavage, et non pas de la masse graisseuse .
Ce manteau de muscles, douloureux à porter et à supporter, me laisse pourtant en permanence froid.
Ce n'est pas seulement une question physique mais aussi de résilience et de détermination.
Malgré les défis, j'ai survécu et chaque jour reste une victoire sur les épreuves passées.
MARIE SYLVIE
Marche gracieuse, silhouettes élancées,
Apparences fragiles, beauté imposée.
Images parfaites, standards irréels,
Glamour et paillettes, rêves artificiels.
Régimes stricts, sacrifices constants,
Efforts invisibles, sourires éclatants.
Un monde de mode où la maigreur règne,
Réalités cachées derrière les scènes.
MARIE SYLVIE
Le poids est un gros problème... Je connais cela aussi, avec des pertes de poids faramineuses sur trois mois, et ensuite la reprise de kilos sans savoir pourquoi.
RépondreSupprimerTout est lié à un problème nerveux ! Je le sais, mais ce n'est pas à mon âge que cela va s'arranger...
Bises et bonne soirée - Zaza
Voilà un gagne-pain effrayant ! Quant aux mannequins de mode..... une sorte d'esclavage aussi, un défilé de "zombies"... amitiés, JB
RépondreSupprimerQue de souffrance !
RépondreSupprimerJe suis restée mince... et menue... Comme à 20 ans. Sans doute une chance à mon âge (67 ans), de ne pas avoir de problème de surpoids.
Bises Marie Sylvie et bon mercredi
Quand j'étais en réa les infirmières discutaient sur leur poids, je leur ai répondu '"le principal est d'être vivant en bonne sant si possible!", bonne soirée
RépondreSupprimerBeau message. Je suis passée par là aussi. J'ai perdu 30 kilo depuis que je suis en invalidité. Je ne suis pas fine mais je suis bien dans ma peau. J'ai une assez bonne santé. Je suis très bien aussi dans ma tête maintenant et pour moi c'était primordial. Merci encore.
RépondreSupprimerBonjour Marie-Sylvie. Ton premier texte, du vécu je suppose, me touche beaucoup ! Que savent les gens de notre apparence, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. Embonpoint ou maigreur, "on" a si vite fait de juger sans savoir. Après mon hystérectomie à 45 ans ; j'ai d'abord beaucoup maigri, c'était impressionnant ! Puis j'ai commencé à prendre du poids sans raison apparente et je n'ai jamais réussi à vraiment en reperdre. La pire des réflexions m'a été faite par ma mère - paix à son âme - "Toi qui était si fine, si jolie et gracieuse, comment tu as pu devenir aussi grosse". je suis encore blessée d'y repenser. A 73 ans je souffre toujours de ne pouvoir maigrir mais je finis quand même par m'accepter un peu ! Et je n'aurais certes pas aimé subir la loi de la maigreur des mannequins ! Les histoires de poids, ce n'est pas une mince affaire !
RépondreSupprimerBises amicales