L' ÉCHO DES SOLITUDES
《 LE MORT NI LE PRISONNIER
N' A PLUS NI AMI NI PARENT 》
L' ÉCHO DES SOLITUDES
Le mort et le prisonnier partagent un même destin,
Un silence profond, un isolement sans fin.
L'un dans la tombe, l'autre derrière les murs,
Leurs vies se rejoignent, leurs cœurs en murmures.
Le mort repose en paix, mais seul à jamais,
Ni ami, ni parent, pour sécher ses regrets.
Les souvenirs s'estompent, les visages s'effacent,
Dans l'éternité, il trouve une étrange place.
Le prisonnier, lui, il vit dans l'ombre et l'oubli,
Des chaînes invisibles qui marquent sa vie.
Les lettres se font rares, les visites aussi,
Un monde dehors qu'il ne peut plus saisir.
Tous deux sont perdus dans des réalités parallèles.
Leurs cris étouffés, leurs espoirs irréels.
L'absence de proches, de regards bienveillants,
Rend leurs jours et leurs nuits infiniment pesants.
Mais dans ces solitudes, une leçon se glisse,
Un rappel à la vie, un avertissement précis.
Chérissons nos liens tant qu'ils sont présents
Car une fois perdus, ils s'effacent lentement.
Le mort et le prisonnier nous rappellent ainsi
Que la vraie richesse réside en l'amour, en l'ami.
Ne laissons pas les murs, ni le temps nous séparer
Car l'affection et la présence sont nos plus beaux trésors à préserver.
MARIE SYLVIE
https://mariesylvie.blogspot.com
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