ENTRE LA FENÊTRE ET LA TABLE
DEVOIR DE LAKEVIO DU GOÛT 201
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ENTRE LA FENÊTRE ET LA TABLE
La lumière du matin pénétrait doucement dans la chambre, caressant les meubles de ses rayons dorés.
Assise à une table prêt de la fenêtre, Claire, une jeune femme en nuisette noire, semblait plonger dans une contemplation silencieuse.
Devant elle, deux verres et une bouteille de whisky racontaient une histoire récente, pleine de confidences et de promesses.
Claire avait rencontré Édouard lors d'une soirée automnale, un homme au charme discret et à la voix apaisante.
Leur connexion fut immédiate, comme si leurs âmes s'étaient reconnues.
Ils avaient passé de nombreuses soirées ensemble, partageant des histoires, des rires et des rêves.
La nuit dernière, Édouard était venu chez elle, portant avec lui une bouteille de whisky rare qu'il tenait à partager.
Ils avaient parlé pendant des heures, savourant chaque gorgée et chaque mot échangé.
Le temps semblait s'être arrêté, enveloppant leur complicité naissante.
Mais l'heure tardive les rappela à la réalité.
Édouard dut partir, laissant seule Claire avec ses pensées et les résidus d'une soirée inoubliable.
Maintenant, alors que le jour se levait, Claire restait immobile, regardant par la fenêtre.
La rue était calme, les premiers passants commençant à peine leur journée.
Elle se demandait ce que l'avenir réservait à leur relation.
Était-ce le début de quelque chose de profond, ou une parenthèse enchantée destinée à s'effacer avec le temps ?
Elle attendait un signe, une confirmation de ses espoirs.
Le whisky dans les verres semblait encore réchauffé l'atmosphère, rappelant la chaleur de leur conversation.
Elle se demandait si Édouard pensait à elle en ce moment, s'il ressentait cette même incertitude mêlée d'espoir.
Ses pensées vagabondèrent vers les multiples possibilités.
Peut-être que Édouard reviendrait bientôt, partageant à nouveau cette intimité.
Ou peut-être qu'elle resterait seule avec ses souvenirs, construisant sa force à partir de cette douce mélancolie.
Claire se leva lentement, les pieds nus sur le sol froid.
Elle hésitait entre retourner se coucher, essayant de retrouver un peu de sommeil, ou rester éveillée pour voir ce que la journée lui apporterait.
Elle prit l'un des verres et le tourna doucement entre ses mains, réfléchissant à la meilleure manière de combler cette attente .
Finalement, elle décida de s'asseoir à nouveau, observant les passants, cherchant des réponses dans le murmure du matin.
Peut-être que ce moment de solitude était nécessaire pour comprendre ses véritables désir.
Peut-être que l'incertitude faisait partie du voyage, ajoutant une profondeur à la simplicité de leurs rencontres.
Et ainsi, entre la fenêtre et la table, Claire trouva un étrange réconfort .
Elle réalisa que peu importe l'issue, chaque instant partagée, chaque regard échangé, ajoutait une nuance à la toile de sa vie.
Dans ce calme matinale, elle apprit à apprécier l'énigme de l'attente, la beauté des possibilités infinies.
Marie Sylvie
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