SOUS LES LAMPADAIRES
PROPOSITION DE LA PAGE # 248
La ville respire lorsque les hommes se taisent ...
Lorsque le jour s'efface elle se déshabille lentement.
Les néons s'allument comme des confidences
Les pavés brillent sous les pas des âmes fatiguées.
Les murs suintent des histoires que l'on n'a pas osé vivre.
Les cafés ferment mais les silences s'ouvrent.
Et dans les ruelles les lampadaires deviennent des poètes.
Ils éclairent juste assez pour que l'on devine
Jamais pour que l'on comprenne.
Il y a des regards qui se croisent sans jamais se chercher
Des mains qui tremblent dans les poches trouées
Des rires qui sonnent faux mais qui sauvent la nuit.
Et puis il y a toi
Debout
À écouter les murmures des trottoirs.
Tu n'attends rien mais tu espères tout.
Tu marches comme on écrit un poème :
Sans savoir où ça finit mais l'envie que ça dise autre chose.
La ville la nuit
C'est un cœur battant sous un manteau de béton.
C'est l'endroit où les fêlures deviennent des fenêtres
Où les solitudes se frôlent sans se heurter
Où l'on peut être vrai parce que personne ne regarde vraiment.
Et lorsque tu rentres un peu plus vivant que la veille
Tu sais que tu as vu la beauté
Pas celle des cartes postales
Mais celle qui cache des ombres
Celle qui brille pour ceux qui osent la nuit.
Il faut aimer les silences qui parlent.
Ce sont eux qui racontent le mieux
Les villes endormies
Bonjour Marie-Sylvie, un grand bravo pour le défi de Adamante.... j'aime.... amitiés, jill
RépondreSupprimerBonjour Marie-Sylvie,
RépondreSupprimerLa nuit et ses mystères où se cachent l'imprévu, le rêve, le désespoir ou l'espoir
" Il faut aimer les silences qui parlent.
Ce sont eux qui racontent le mieux
Les villes endormies "
La photo d'Adamante t'a superbement inspirée. Bravo!
Bien amicalement
Martine
La nuit dans cette ville endormie est bien jolie et pleine de mystère...
RépondreSupprimerBon lundi chère Marie Sylvie
Bien amicalement
Signé Béa kimcat
RépondreSupprimerMAGNIFIQUE ! "Tu marches comme on écrit un poème" J'aime beaucoup cette façon de marcher et de décrypter la ville ebdormie.
RépondreSupprimerCoucou Marie Sylvie
RépondreSupprimerMagnifique interprétation de cette image au travers ton poème.
J' ai aimé.
Bises et bon début de semaine. Zaza
Oui, les silences sont les vrais, les essentiels porteurs de message. Merci pour ce beau et profond poème, Marie Sylvie.
RépondreSupprimerBonjour Marie-Sylvie,
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta ville la nuit avec ses silences et peuplée d'ombres et de furtives lumières...
Un joli poème sur cette image aux lumières indécises. sous les lampadaires
Amitiés
Livia
Bonjour Marie Sylvie
RépondreSupprimer" Il faut aimer les silences qui parlent .
Ce sont eux qui racontent le mieux
Les villes endormies "
Sous le noir et le silence,
Sous le noir et le silence, tant de choses entre les ombres viennent heurter les hommes, les aider ou parfois les blesser davantage !
RépondreSupprimerMerci pour ce très beau poème.