JOE DASSIN

HOMMAGE À JOE DASSIN 

Il y a des voix qui ne s'éteignent jamais. 

Celle de Joe Dassin continue de résonner dans nos cœurs comme des refrains familiers qui nous accompagnent sur les chemins de la vie. 

À travers ce récit, j'ai voulu rendre hommage à cet artiste intemporel, en tissant ses titres comme des fils d'or dans la trame de mes émotions. 

Chaque mot est une balade, chaque image un souvenir, chaque silence une note suspendue.

De l' Été indien aux Yeux d'Émilie, en passant par la Maison près de la Fontaine et le Dernier Slow,  j'ai laissé les chansons guidées ma plume comme on suit une étoile dans la nuit.

Cet hommage est une offrande à Joe Dassin, à ses mélodies, à ceux qui l'aiment encore, et à ceux qui le découvriront peut-être autrement, à travers ces mots.

ENTRE CHAMPS-ÉLYSÉES ET L' ÉTÉ INDIEN 

UNE BALADE INFINIE 

Je marchais sur les Champs-Élysées pas pour pouvoir croiser des regards, 

Mais pour retrouver les échos d'un refrain oublié. 

Le bitume chantait sous mes pas 

Comme si l' Amérique m'attendait au bout de l'avenue 

Avec ses promesses de départs sans retour. 

Tu es là, quelque part entre L' Été indien et Salut, 

Une saison qui ne voulait pas finir, 

Un adieu qui ne savait pas se dire.

On s'est aimés comme dans Les Petits Pains au Chocolat, 

Avec des gestes simples, des matins tendres

Et des silences qui avaient le goût du sucre fondu.

Puis, le vent a tourné 

Comme dans À Toi,

Où chaque mot devient offrande 

Où chaque absence devient prière. 

Tu es parti sans bruit 

Comme La Complainte de l'Heure de Pointe, 

Où les cœurs se frôlent sans jamais se toucher. 

Mais parfois, dans le creux d'une nuit, 

Je t'entends fredonner Et si Tu n'existait pas, 

Et je réponds en souriant :

" Alors je t'aurais inventé 

Avec des mots, des notes,

Et un peu de pluie sur mes souvenirs."

Et puis il y a eut Le Jardin de Luxembourg, 

Où les bancs se souviennent des confidences murmurées 

Des mains qui se frôlent sans se prendre,

Des silences qui se disent tout.

On s'est perdu dans Le Chemin de Papa,

Chacun suivant ses pas, ses blessures, ses héritages invisibles. 

Mais parfois, au détour d'un souvenir 

Je crois entendre ton rire dans La Bande à Bonnot 

Comme un cavalcade joyeuse dans ma mémoire.

Il y a eut La Maison près de la Fontaine 

Celle que l'on n'a jamais habitée 

Mais que l'on a rêvée mille fois 

Avec ses volets bleus et ses Dimanche sans urgence. 

Et lorsque le cœur vacille 

Je me réfugie dans Si tu t'appelles Mélancolie 

Comme on entre dans une église vide

Juste pour entendre l'écho de soi-même. 

Mais je sais que À l'Olympia 

Quelque part une chanson nous attend encore. 

Une chanson qui ne parle ni d'adieu ni de retour 

Mais de ce fil invisible qui relie les âmes au-delà des saisons, des départs, des refrains. 

Et parfois lorsque le monde devient trop bruyant 

Je me réfugie dans Les Yeux d'Émilie 

Là où la lumière danse 

Là où les regards savent encore aimer sans parler. 

Il y a eut L'Équipe de Jojo

Ces amis un peu fous, un peu tendres

Qui n'avaient rien mais partageaient tout 

Des guitares désaccordées et des rêves trop grands. 

Et lorsque le cœur s'alourdit 

Je pense à Le dernier Slow 

Ce moment suspendu où l'on ose enfin se rapprocher 

Où les degrés deviennent caresses

Où le temps s'arrête pour laisser passer l'émotion.

Il y a eu La vie se chante, la vie se pleure

Et moi, je l'ai chantée avec toi

Pleurée parfois mais toujours aimée

Parce qu'au fond 

Même À l' Ouest de l' Atlantique, 

Même Sur la route de San Francisco 

Je t'ai cherché dans chaque refrain

Dans chaque battement de guitare. 

Et si un jour je devais partir 

Je choisirais Le Petit Pain au Chocolat comme bagage 

Et l' Été indien comme destination 

Parce que dans les chansons de Joe 

On ne se quitte jamais vraiment 

On s'éloigne juste un peu 

Le temps d'un couplet.

MARIE SYLVIE 

https://mariesylvie.blogspot.com