UN WEEK-END UN THÈME UN TABLEAU
LE WEEK-END ŒUVRE D'ART
DES FUMEURS ... D'IDÉES !
Le thème de l'œuvre d'art du week-end est encore des "Fumeurs". Un sujet qui, pour beaucoup, évoque immédiatement la maladie, la cigarette et surtout ses méfaits. Pour moi, il résonne d'une manière particulière car j'ai la chance d'être non-fumeuse et pourtant mes poumons sont malheureusement malades.
Alors plutôt que de me concentrer, encore une fois, sur une représentation littérale de ce thème, je l'ai détourné pour lui donner un sens plus personnel et, je l'espère, surtout plus positif.
Voici donc ma contribution :
Une toile splendide d'un peintre anonyme représentant une
LOCOMOTIVE À VAPEUR
Cette machine incroyable "fume" à pleins poumons mais pour le bien de tous. Elle propulse le train, transporte des voyageurs, relie les villes et les cœurs. Sa fumée, loin d'être un poison, est un symbole de puissance, de voyage et de progrès.
J'ai choisi cette œuvre pour son charme et pour rappeler qu'il y a des "fumées" utiles, des énergies qui nous font avancer. Un parallèle audacieux, je le sais, mais c'est ma manière de participer, en transformant une idée sombre en une vision de mouvement et d'espoir.
Cette toile est débordante de puissance et de beauté.
Le ciel s'ouvre, vaste et doux, sur un corps d'acier, droit debout. La vapeur monte en nuées grises, puis s'ébouriffe sous les brises. Carcasse noire sur les rails, elle avance, sans faux détails, traînant ses wagons immobiles vers des lointains qu'elle devine. Le signal s'efface au passage contre un talus de feuillage vert. On imagine le sifflement, le cri d'un oiseau comme un appel du lointain, d'un écho. L'air vibre, la terre murmure sous cette force qui perdure. Elle roule et file, puissante, belle, chemin de fer et chemins du ciel.
SOUFFLE DE LA MACHINE
Sur le ciel clair, lavé de bleu,
Une âme d'ombre et de feu.
La vapeur s'élève en dentelle,
Nuage blanc, fumée d'étincelles.
Son corps d'acier, sombre géant,
Effleure l'herbe en passant.
Sur les rails d'or, elle glisse,
Portant l'espoir et la promesse.
Le signal muet, un fantôme,
Salue l'élan d'un nouveau royaume.
Sous le roche, un souffle chaud
Raconte un monde nouveau.
Chaque piston, un cœur qui bat,
Chaque roue, un poème pas à pas.
Elle fend l'air, reine de l'aube,
Dans sa noble et fière robe.
Et le lointain, voilé de brume,
N'est plus qu'un rêve qui s'allume
Lorsque le convoi siffle et soupire
Un chant de fer pour le plaisir.
MARIE SYLVIE
https://mariesylvie.blogspot.com




Bonjour Marie-Sylvie, ah oui une fumeuse que j'ai bien connu gamine, quand elle entrait en gare on était enfumé et j'adorais ça.... Merci, bon W-E, amitiés, jill
RépondreSupprimerCoucou Marie Sylvie.
RépondreSupprimerUne locomotive à vapeur comme dans mon enfance.
J'habitais à proximité d'une voie ferrée, et comme ma grand-mere était garde barrière, je descendais en sur la voie pour aller saluer le chauffeur. C'était souvent le même, notamment le jeudi..cette toile est magnifique
Bises et bon samedi
Zaza
Poésie pleine de sensibilité
RépondreSupprimerJ’aime entre autres
« chaque roue, un poème pas à pas. »
ce splendide tableautin, dont l’auteur mériterait de sortir de l’anonymat, ravive en moi les souvenirs tendres de mon enfance. À Nice, en vacances chez des proches, nous partions en train, ma sœur et moi, le cœur léger, vers le marché de Vintimille.
Installées à la fenêtre de la locomotive, le nez au vent, nous laissions les escarbilles nous piquer les yeux, brûlantes mais inoffensives, comme des étincelles de bonheur. Rien ne pouvait nous détourner de cette ivresse du voyage, de cette liberté soufflée par le vent et le charbon. bonne et douce journée à venir
jAKline https://jakepistolaire.over-blog.com/
mais oui elle fume aussi le petit train dans la campagne !
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la surprise , le tableau et le poème qui l'explicite avec des mots pleins de couleurs et de sons , d'enthousiasme aussi ; c'est dans doute ainsi qu'à l'époque les enfants portés au rêve voyaient la locomotive prestigieuse entraînant ses wagons dans un prodigieux nuage de vapeur .
Bon week-end !
Oh une belle page de "Bête humaine "
RépondreSupprimerC'est fumant et bien trouvé !
Bon samedi chère Marie Sylvie
Bien amicalement
Un choix original et plaisant. Qui n'a pas aimé ces fumeuses-là ? Elles étaient synonymes du plaisir de voyager au temps des locomotives à vapeur !
RépondreSupprimerBien détourné le thème ! Comme un goût de nostalgie avec ces trains à vapeur qui donnaient aux gares leur odeur si particulière.
RépondreSupprimerla fumée au pays des escarbilles un choix très original qui me rappelle de bons souvenirs
RépondreSupprimerFA
Chère Marie-Sylvie
RépondreSupprimerJ'aime ton détournement imagé, poétique et positif !
De très belles métaphores .
Les impressionnistes se sont beaucoup intéressés à la modernité des trains , et de leur vapeur.
-Et pourtant, cette promesse d'espoir a tourné court: les voyages n'ont pas fait que rapprocher les hommes, et que dire des méfaits du charbon! mais ta vision euphorique nous replonge dans une époque où le progrès avait un sens.