PARFUM D'ENFANCE




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CAFÉ THÉ  # 183 
PARFUM D' ENFANCE 









PARFUM DE CRINIÈRES 



Dans l'écurie tiède aux murs pleins de silence, 
Je retrouvais l'odeur de mon enfance immense. 
Un souffle de cuir, un soupçon de poussière 
Et le monde s'ouvrait sous les crins et la lumière. 

Le matin s'éveillait au pas lourd des sabots, 
Le foin craquait doucement sous mes bottes en écho. 
Je caressais des yeux les muscles en cadence 
Et mon cœur galopait dans leur noble présence. 

Les comices en fêtes, les brides bien serrées, 
Les rubans accrochés aux crinières tressées.
Les champs labourés,  les sillons en bataille 
Et l'odeur de terre mêlée à la paille. 

Parfois, dans les bois,  je partais sans un bruit
Sur le dos d'un ami qui comprenait mes nuits.
Pas besoin de parler, il savait mes pensées 
Et son souffle chaud me tenait éveillé. 

Aujourd'hui, lorsque le vent me ramène un soupir, 
De sueur et de foin, de cuir et de plaisir,
Je ferme les yeux et tout revient si beau :
Mon enfance embaumait le parfum des chevaux. 
MARIE SYLVIE 





https://mariesylvie.blogspot.com

Commentaires

  1. Comment ne pas aimer le parfum des écuries et des chevaux, Marie-Sylvie !
    Je suis comme toi, et quand cela m'arrive, je hennis de plaisir !
    Bises et bon samedi - Zaza

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  2. Bonjour Marie-Sylvie. Ton poème est très beau et évoque bien ce plaisir que tu avais avec ces chevaux. Bonne journée

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