FIL DU JUGEMENT
《 ON SÉRIE PLUTÔT DU MAL QUE DU BIEN 》
Un proverbe teinté de réflexion et de douceur !
Il nous offre une leçon aussi fine que percutante dont la principale semble nous enseigner que la tendance humaine est souvent de remarquer, d'amplifier ou de transmettre ce qui est négatif, parfois au détriment des beautés discrètes du bien.
On peut en tirer la réflexion que le mal fait plus de bruit que le bien parce qu'il choque, dérange ou attise la curiosité. Le bien, lui, agit en silence et se fond dans le quotidien.
On apprend à valoriser la critique plus que le soutien alors que les gestes simples de bonté transforment souvent plus profondément. C'est comme une invitation à changer notre regard, chercher attentivement les actes de gentillesse, les paroles qui réparent, les intentions sincères ... et les partager.
En application dans la vie, il pourrait signifier le relais du bien racontant une histoire aspirante, souligner un geste attentionné, encourager au lieu de juger. Ou il pourrait cultiver l'écoute bienveillante, parfois en prêtant une oreille sans jugement, offrant un cadeau immense. Ou encore pratiquer la gratitude pour les choses invisibles mais précieuses comme le calme, le respect, la loyauté.
On pourrait dire que ce proverbe est un miroir qui nous reflète mais aussi nous questionne.
FIL DU JUGEMENT
On tisse en secret, sous brume et soupçon,
Des fils de malheur, d'accusation,
Tandis que le bien, discret et timide,
S'efface souvent dans l'ombre humide.
La langue s'active lorsque le cœur s'endort,
On égrène les fautes plus vite que l'or
Mais les gestes tendres, silencieux et sincères,
Sont rarement chantés dans l'univers.
Pourquoi ce regard plus prompt à blâmer,
Qu'a voir des âmes se réparer ?
Peut-être que le mal, plus bruyant, plus cru,
Marque la mémoire de ses clous aigus.
Mais moi, je veux croire aux éclats invisibles,
Aux bonté muettes, pourtant indicibles,
Et semer des vers comme autant de graines
Pour que le bien germe malgré les peines.
MARIE SYLVIE
Ne jugeons pas !
RépondreSupprimerLe mal fait grand bruit au détriment du bien trop discret...