GLYCINE
GLYCINE
LA GLYCINE N' A PAS BESOIN DE MOTS
ELLE MURMURE AU VENT DES POÈMES QUE SEUL LE PRINTEMPS COMPREND
UN ÉCLAT DE BEAUTÉ QUI REFUSE L' OUBLI
SUSPENDUE AUX SAISONS
LA GLYCINE EFFLEURE LE TEMPS SANS JAMAIS LE BRISÉ
LORSQUE LA GLYCINE S'ÉPANOUIT
C'EST LE CIEL QUI S'INCLINE POUR MIEUX L'ADMIRER
À CHAQUE GRAPPE QUI DESCEND
C' EST LA PLUIE QUI RÊVE DE CARESSER LA TERRE
MURMURANTE GLYCINE
Au seuil des jours que Mai dessine,
S'épanche un flot de doux Lilas
Telle une cascade qui s'incline
En caressant murs et frimas.
Elle danse aux vents en silence,
Tressant l'éclat de son passé,
Échos d'un rêve qui s'élance
Dans l'air, au soleil enlacé.
Ses grappes sont des confidences,
Des mots flottants entre les cieux,
Un secret murmuré d'avance
Par la brise aux accents soyeux.
Sous son ombre, le temps s'efface,
L'instant s'habille de légèreté
Et l'âme, dans sa douce audace,
S'enivre d'un parfum discret.
Alors que Mai s'endort sans hâte,
Elle veille, tendre et souveraine,
Là où le temps d'or écarlate
Laisse son souffle en un poème.
MARIE SYLVIE
https://mariesylvie.blogspot.com








J'aime ces hampes de glycine, Marie-Sylvie.
RépondreSupprimerBoises et bon dimanche - Zaza
Magnifique glycine !
RépondreSupprimerBon dimanche Marie Sylvie
Bien amicalement
Beaucoup de douceur dans ce texte une très belle glycine
RépondreSupprimerMerveilleuse ta Glycine
RépondreSupprimerIl faut qu'elle dure, dure...
Bonne semaine
Bisous