OMBRES DE JUGEMENT

 

OMBRES DE JUGEMENT 

Dans la cellule froide et grise, un homme attend son sort, 

Ses yeux hantés par les souvenirs, son cœur lourd de poids. 

Le marteau du juge tombe, résonnant comme le tonnerre, 

Et les ombres du jugement se referment sur lui, l'engloutissant. 

Oh, potence oscille, une danse de désespoir, 

Où justice et vengeance se heurtent dans l'air. 

La foule se rassemble, avide de représailles 

Tandis que le nœud coulant du bourreau se resserre, scellant sa dissolution. 

Il rêve de ciel ouvert, de prairie caressée par le soleil, 

De pardon murmuré par le vent à travers les saules. 

Mais le monde extérieur reste aveugle à son remord

Et le bourreau aiguise sa lame, poursuivant sa mission. 

Mérite-t-il ce sort, ce dernier souffle

Ou y a-t-il une rédemption cachée dans le visage de la mort ?

La famille de la victime pleure, cherchant la clôture 

Tandis que le prêtre murmure des prières offrant du réconfort. 

Oh, potence oscille, une danse de désespoir 

Où justice et vengeance se heurtent dans l'air, 

La foule se rassemble, avide de représailles 

Tandis que le nœud coulant du bourreau se resserre, scellant sa dissolution.

Dans les derniers instants, il aperçoit la lune,

Son visage pâle témoigne de la destinée de l'humanité. 

Et lorsque la trappe tombe, il se demande si la grâce existe 

Dans l'ombre du jugement où la vie et la mort persistent. 

MARIE SYLVIE 

https://mariesylvie.blogspot.com