CHAÎNES DU DÉSESPOIR

 





CHAÎNES DU DÉSESPOIR 


Dans une pièce sombre, les ombres dansent, 

Mon âme captive, perdue dans la transe,

Des chaînes de fer lient cœur et os,

Un cri silencieux, un gémissement morose. 


Les murs se resserrent, l'air étouffe,

Un maître cruel, un désespoir qui suffoque. 

Ses yeux froids comme l'acier percent la nuit,

Un marionnettiste tirant sur des ficelles si serrées. 


Le soleil a oublié de se lever, la lune de briller, 

Dans ce cachot de chagrin où l'espoir ne peut germer.

Chaque jour est une bataille, chaque nuit une guerre, 

Captive, mon esprit écrasé jusqu'au fond des chairs.


Oh, chaînes du désespoir, elles me pèsent, 

Une symphonie d'agonie, un son obsédant.

La clé de la liberté perdue, dissimulée,

Au cœur des ténèbres, je prie en silence. 


Les murs résonnent de secrets, de peurs murmurées, 

Le rire du bourreau,   larmes d'acide versées. 

Il se nourrit de faiblesse, prospère dans la douleur, 

Une danse tordue de pouvoir et de mépris. 


La fenêtre est grillagée, le ciel invisible, 

Les rêves brisés, l'espoir reine inaccessible. 

Les tournesols pleurent, leurs pétales tombent

Tandis que mon espérance, captive, se flétrit, enchaînée.


Le soleil a oublié de se lever, la lune de briller, 

Dans ce cachot de chagrin où l'espoir ne peut germer. 

Chaque jour est une bataille, chaque nuit une guerre,

Captive, mon esprit écrasé jusqu'au fond des chairs. 


Oh, chaînes du désespoir, elles me pèsent, 

Une symphonie d'agonie, un son obsédant.

La clé de la liberté perdue, dissimulée, 

Au cœur des ténèbres, je prie en silence.


Mais attends, une lueur de défiance s'allume,

Une étincelle intérieure, un rébellion qui s'enflamme. 

L'emprise du bourreau se relâche, juste une fissure, 

Tandis que, captive, mon esprit murmure :

-" Je vais me battre !"


Oh, chaînes du désespoir, elles me pèsent, 

Une symphonie d'agonie, un son obsédant. 

La clé de la liberté perdue, dissimulée, 

Au cœur des ténèbres, je prie en silence. 


Et ainsi, captive, je rêve de cieux délivrés, 

De rompre les chaînes de ce sol maudit.

Car même au plus profond de la douleur et du tourment, 

L'espoir demeure, ce fragile fil de vie.


MARIE SYLVIE 


https://mariesylvie.blogspot.com

Commentaires

  1. Profondément émouvant. Je t'écris séparément. Douce nuit, bisous.

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  2. Oui c'est très émouvant...
    Heureusement que l'espoir demeure, tant ces chaînes de désespoir sont lourdes et entravantes.

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