NOVEMBRE

VOIX ÉTEINTE, VÉRITÉ VOILÉE 

Dans l'ombre des couloirs effacés, 

Où les murs murmurent des vérités, 

J'ai vu, j'ai entendu, témoin invisible ,

Des menaces sombres,  des cris indicibles.

Mon cœur,  alourdi par le poids des jours, 

A cru bon d'alerter, par amour, 

Mais les regards se tournent, indifférents,

A mes paroles, perçues comme le néant. 

Suffoquée par le poids de l'incrédulité, 

Ma voix se heurte aux murs de l'aveuglement.

Est-ce ainsi qu'on éteint un feu ardent ,

En écartant celle qui ne faisait que veiller ?

Sous le joug d'un jugement terni, 

Mon âme crie à l'injustice subie,

Car dans le silence, mon utilité s'efface

Comme une étoile voilée dans l'espace. 

Mon cri d'alarme noyé dans le mépris, 

Les éclats de vérité, ignorés, incompris.

Mais je garde en moi la flamme intacte 

Car la vérité finit toujours par renaître. 

Marie Sylvie 

☆☆☆

26 NOVEMBRE 2018

Dans l'ombre d'un local sombre, 

Où l'espoir semblait s'effondrer ,

J'ai lutté pour retrouver ma lumière,

Malgré les blessures, malgré la douleur. 

Les souvenirs,  tels des éclats de verre 

Reviennent, tranchants, me rappelant l'horreur. 

Mais dans ce chaos,  une force intérieure, 

Me pousse à croire, à espérer encore. 

Abandonnée, entre la vie et la mort, 

Dans un monde où la justice semble sourde, 

Mes mots, mes cris, se perdent dans le vent

Mais mon cœur, lui, reste ardent. 

J'ai entendu les murmures sombres, 

Les complots,  les menaces,  les ombres, 

Et malgré l'indifférence, je persiste

Car la vérité, un jour,  éclatera, limpide. 

Marie Sylvie