LA PORTE DE L'ORAGE
LA PORTE DE L'ORAGE
Dans l'ombre de mon foyer, la porte grinçante,
Chaque jour, s'ouvre sur un monde tourmenté
Où la mauvaise humeur danse en silence
Et la violence conjugale se cache, dissimulée.
Là dernière les murs, des cris étouffés,
Des mots acérés comme des lames de couteau.
L'amour fané, la confiance brisée,
Je suis prisonnière d'un sombre tableau.
Le matin, je me lève le cœur lourd,
La peur au ventre, les yeux cernés.
La violence a frappé, encore et toujours
Et la mauvaise humeur s'est installée.
Mon sourire est un masque, mon rire feint.
Je cache les bleus sous les manches longues.
La porte de l'orage est mon quotidien
Où la tempête intérieure fait rage, sans songe.
Je rêve d'un autre monde, d'un ailleurs
Où la paix règne, où l'amour est doux .
Mais la porte reste close, prisonnière de mes peurs
Et la mauvaise humeur me hante chaque jour.
Pourtant, au fond de moi, une lueur d'espoir
Comme une étoile lointaine dans la nuit.
Je sais que je mérite mieux, que je peux revoir
La porte de l'orage, un jour, s'ouvrir vers la vraie vie.
La violence conjugale peut laisser des cicatrices invisibles
Mais la force intérieure peut ouvrir la porte vers la liberté et la guérison.
Marie Sylvie
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