PRISON DE CHAIR
PRISON DE CHAIR
Dans l'ombre d'un asile, où la raison s'efface,
Prisonnière d'un corps, d'un esprit en lambeaux,
Sous l'emprise d'un sort, cruel et implacable,
J'ai sombré dans les ténèbres, loin des regards, des beaux.
Un voile épais couvrait mon âme blessée,
Un poison lent coulait dans mes veines
Pendant que mon corps, inerte, était possédé.
Mon esprit, lui, voyait et souffrait de ces peines.
Les murs de l'hôpital, témoins silencieux,
De ces atrocités , de ces nuits sans fin,
Où mon corps était livré aux mains de ces dieux
Qui se croyaient tout permis, sans jamais s'en repentir.
Mais au fil des jours, le poison s'estompait,
La réalité surgissait, cruelle et crue .
Les cicatrices béantes, mon corps en suppliait,
Le souvenir hantait, l'âme abîmée et nue.
Ce poème n'est qu'un écho, fragile et imparfait
De l'abîme que j'ai traversé
Pour exorciser ces fantômes du passé.
Mais il porte en lui l'espoir d'un nouveau départ,
D'une renaissance où je pourrais enfin me relever.
MARIE SYLVIE
https://mariesylvie.blogspot.com
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