À L'OMBRE DE GEORGES BRASSENS Hommage discret mais profond à l'homme qui a su faire chanter la langue française avec insolence et tendresse À l'ombre des bancs publics, là où les amoureux s'échangent des silences plus éloquents que mille discours, je t'ai vue. Tu portais dans les yeux la mauvaise réputation des âmes libres, celles qui dansent lorsque le monde marche au pas. Ton rire sonnait comme les trompettes de la renommée, insolent et pur, et moi, je me suis fait tout petit, juste assez pour me glisser dans ton souffle. Le vent, ce vieux complice, fredonnait la chasse aux papillons, et chaque battement de ton cœur semblait dire : Il n'y a pas d'amour heureux, mais qu'importe, l'amour vrai n'a jamais eu besoin d'être grand. Nous avons marché, toi et moi, auprès de mon arbre, là où les racines racontent des histoires que les feuilles oublient. Tu m'as parlé de Fernande, de Brave Margot, de toutes ces femmes que Georges Brassens a...