SENTIERS OMBRAGÉS
Ce proverbe rappelle que ce qui reste dans l'ombre, sans lumière ni circulation, tend à s'alourdir et à se dégrader.
Il suggère que l'absence de clarté ou de mouvement peut engendrer stagnation et obstacles.
Un chemin ombragé, privé de soleil, garde l'humidité et devient boueux. Cela illustre la loi naturelle : Sans lumière et chaleur, la terre ne sèche pas et la marche devient difficile.
La stagnation, les zones de notre vie laissées dans l'ombre, non explorées et non éclairées, peuvent accumuler inertie et lourdeur.
Le manquement de clarté, l'absence de transparence ou de vérité entretient les difficultés comme la boue qui colle aux pas.
La nécessité de lumière, la clarté, la connaissance ou l'ouverture dissipent la boue intérieure et rendent le chemin praticable.
Ce proverbe invite à ne pas se contenter des zones obscures ou des habitudes qui enferment. Il encourage à chercher la lumière
qu'elle soit compréhension, vérité ou courage
pour éviter que nos pas ne s'enlisent.
On peut lire ce proverbe comme une métaphore de la vie intérieure :
Ce que nous laissons dans l'ombre de nous-mêmes, sans l'éclairer par la conscience, finit par nous ralentir.
Ainsi il enseigne que la clarté et l'ouverture
sont des forces de libération
tandis que l'ombre et la dissimulation entretiennent les entravent.
Les sentiers ombragés entretiennent la boue,
Sous l'épaisseur des branches, la lumière se tait
Et l'humidité lente telle une mémoire sourde
S'accroche aux pas, alourdit la marche.
Ce qui demeure caché nourrit l'ombre
Les racines boivent le silence des jours
Et la terre jamais sèche conserve
Les traces des hésitations anciennes.
Mais parfois, au détour d'un rayon furtif,
La boue se transforme en miroir fragile
Révèlant que l'ombre n'est pas prison
Mais patience, attente d'un éclat.
Ainsi marcher dans l'obscurité des bois
C'est apprendre que la lenteur féconde
Et que sous la boue persiste une promesse :
La clarté naît toujours d'un pas plus loin.




Commentaires
Enregistrer un commentaire